Chambre d'Anabiera

Anabiera demeurait toujours terrifiée. Elle s'inquiétait pour Théa qui avait été raccompagné par Stéphane dans sa chambre. Elle aurait voulu lui parler, lui dire qu'elle s'excusait de l'avoir mis dans un tel embarras. Par sa faute, elle était blessée. Mais elle avait gagné et qu'elle ne fut pas la joie d'Anabiera quand Simeri annonça qu'il la prenait pour prétendante. Cette nouvelle lui avait réchauffée le cœur. Quand elle verrait Théa, mille fois elle lui dirait merci. Elle lui en serait reconnaissante à jamais et ce, même si elles ne se connaissaient que peu. La jeune demoiselle ce dit qu'elle avait vraiment eu une chance inouïe de la rencontrer. Par deux fois elle l'avait sauvée. Jamais elle ne pourrait assez la remercier. Simeri la prit par le bras et elle se laissa porter. Son cœur battait à la chamade. Elle était à lui... Officiellement. Elle resserra son bras autours d'elle et le suivit jusqu'à se chambre. Il resta à la regarder, alors qu'elle s'apprêtait à se changer. Elle ne put se retenir et alla vers lui et le serra tendrement dans ses bras avant de se mettre sur la pointe des pieds et de l'embrasser passionnément. Ses mains glissèrent le long de son dos. C'était si bon de l'avoir enfin... Entre deux soupirs de fougue elle lui murmura

« Simeri je vous aime »

Un peu tendu de sa réaction, elle tortillait légèrement une mèche des cheveux de Simeri dans ses doigts.

« Je ferais tout mon possible pour satisfaire vos demandes et aussi être plus forte. J'ignore encore en quoi consiste mon rôle mais je m'y tiendrais je vous le promets... »

Elle le regarda droit dans les yeux. Tout l'attendrissait.

« J'espère ne pas vous décevoir »

Elle l'embrassa à nouveau. Sa passion jaillissait en elle. C'était si fou, si incroyable.

« S'il vous plait Simeri, remerciez Théa de ma part... Je ferais tout pour elle si elle me demande quoi que ce soit, je suis si heureuse »

Des larmes perlaient sur ses joues, alors qu'elle avait un sourire aux lèvres.

« S'il vous plait, expliquez moi tout... Je m'y mettrais dès après-en ! Je travaillerai durement. Je... enfin... Tout ceci me touche beaucoup...»

Simeri caressa doucement les courbes d’Ana avec sa main – elle remontait doucement de son nombril, passant par sa poitrine, son cou et enfin ses joues – il essuya délicatement les larmes d’Ana et la fixa amoureusement. Il l’embrassa avec douceur, jouant avec ses lèvres en les effleurant de son nez ainsi que de sa bouche..

« Allons Anabiera.. Tu ne me dois rien.. tu n’es ni mon pion, ni ma marionnette.. tu n’as aucun rôle à jouer a l’exception de celui que tu veux joué.. Tu n’es pas obligée d’accepter mon sang et la lignée qui t’est prescrite.. ni la place que je t’offre au conseil.. Tu peux très bien revenir chez toi et mener une existence paisible.. Tout ce que je fais c’est seulement pour pouvoir te garder auprès de moi.. »

Il promena ses lèvres sur sa joue y déposant quelques doux baisers, puis il lui mordilla l’oreille tout en léchouillant son lobe. Il la serra doucement contre lui et lui souffla à l’oreille :

« Car moi aussi je t’aime.. »

Il ne comprenait pas vraiment son sentiment, mais depuis le début son lien avec Anabiera avait été si puissant. Ses souvenirs.. Celle qu’il avait aimée.. Celle qu’il aimait à présent.. Il l’avait retrouvée au travers d’elle.. Et à présent il voulait lui offrir tout ce qu’il pouvait.

Il déposa à nouveau quelques baisers dans son cou.. Il sentait l’odeur agréable de sa peau.. Il sentait son cœur battre.. Le sang parcourir ses veines par pulsion.. Il voulait y goutter.. Oui il l’aurait croqué.. Il la titilla de ses crocs qui s’étaient acérés et finalement il la mordit doucement.. Ana rejeta sa tête en arrière et sembla tomber dans une certaine extase.. Il s’abreuva passionnément de son sang, qui coulait chaudement dans sa gorge..

Il s’arrêta tout juste quand Anabiera semblait commencer à avoir quelque peu le tournis.. Il léchouilla avidement le sang qu’il restait sur le cou de la belle avant que la morsure ne se referme sur elle-même.. Il l’embrassa à nouveau et l’allongea doucement sur le lit.. Il continua à la bâillonner de baiser sur le cou et le torse.. Il se releva un peu au-dessus d’elle et l’observa un instant.. Il semblait réfléchir..

D’un coup rapide et précis de la main, il fit glisser les bretelles de son débardeur de ses épaules et tira le vêtement de sorte qu’il soit entièrement sur son nombril sans recouvrir sa belle poitrine.. Il s’abaissa à nouveau sur elle et l’embrassa doucement dans le cou tout en descendant doucement sur son torse.. Il aida Ana à déboutonner sa chemise et s’en débarrassa en la jetant un peu plus loin..

Ses baises s’aventurèrent peu à peu sur sa poitrine.. Il caressa doucement ses formes de sa main.. Et osa enfin l’embrassé au niveau du téton.. Il perçut un faible gémissement d’Ana qui semblait rougir d’embarras.. Il eut envie de tout arrêter pour ne pas mettre à confusion son aimée, mais un désir naissant se propageait de plus en plus violemment en lui.. Il prodigua mille caresses aux monts d’Ana tout en embrassant le second.. Il mordilla doucement son sommet et sentit Ana frémir.. Il durcissait sous ses titillements..

Il commença à descendre plus bas avec ses baisers et se retrouva au niveau de son nombril quand il entendit un cri perçant dans tout le château..

« SIMEEERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!! »

Il releva rapidement la tête en direction du cri.. Il eu comme un soupire vague de déception, mais le sérieux repris vite le dessus..

« Cela vient de la chambre d’hôte ! Allons voir ! »

" Car moi aussi je t’aime.. "

Anabiera sentit son coeur s'embaler... Elle écarquilla les yeux. L'avait-il vraiment dit ? Il...

" Simeri... "

L'homme plongea son visage dans son coup. Elle en gémit. Depuis les dernières paroles qu'elle avait entendues, elle ne controlait plus son corps. Tout la picottait agréablement. Simeri passa sa langue dans son cou. Elle en gémit encore. Le coup de grâce fut quand il la mordit. Le sentiment qu'elle expérimenta fut le plus fort de tout sa vie. L'extase ! Elle était complètement en extase. Ce baiser de la nuit signifiait leur union. Il lui apartenait, elle était sienne, corps et âme. Totalement ivre, à moitié consciente, elle laissa échapper

"Simeri... Encore... Buvez..."

Ses gémissements se faisaient plus fort. Elle voulait qu'il l'explore.. Qu'il la touche. C'était la première fois qu'elle ressentait cela. Elle qui n'avait jamais eu de relation avec quicquonque... Elle voulait désormait essayer... Voir ce que c'était.
D’un coup rapide et précis de la main, il fit glisser les bretelles de son débardeur de ses épaules et tira le vêtement de sorte qu’il soit entièrement sur son nombril sans recouvrir sa belle poitrine.. Il s’abaissa à nouveau sur elle et l’embrassa doucement dans le cou tout en descendant doucement sur son torse..

Théa aussi voulait l'explorer... Elle se mit en quête de détacher sa chemise. Ses mains effleuraient déjà son torse. Son corps bouillonnait.

Simeri glissa sa langue sur la poitrine d'Ana. Elle poussa un gémissement. Et fait qu'elle n'avait jamais senti auparavant... Elle... S'humidifiait au niveau de son intimité.
Elle ne pouvait contrôler sa respiration. C'était si... Bon ! Simeri lui prodigua mille caresses toutes plus tendres les unes que les autres. Tout le corps d'Ana lui jouait des tours. Il se sentait prêt à l'accueillir en lui, alors que Ana dans sa tête était confuse. Son visage s'empourpra. C'était si bon... Mais si génant ! Et si Simeri n'appréciait pas ses réactions ?

Elle n'eut cependant pas l'occasion de se poser plus de questions puisqu'ils entendirent un cri.

« SIMEEERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!! »

Simeri se releva brusquement, la laissant à moitié dénudée.

« Cela vient de la chambre d’hôte ! Allons voir ! »

Ana acquiessa. Elle remonta les bretelles de son haut et le suivit.

» Chambre de Théa
» Chambre de Stéphane